Louis Valtat 1869 - 1952

Biographie Nessi

Venue au monde à Paris en 1910 Marie-Lucie Nessi est l’aînée des deux enfants nés de l'union de André Nessi, né à Paris en 1880 fils d’un entrepreneur de chauffage né à en Suisse à Locarno, et de Hélène Koehne née à Seesen dans le Harz.

Ses études secondaires terminées Marie-Lucie, âgée de seize ans, convainc ses parents de la laisser entrer dans une école de dessin.

Après deux années d'étude d'après les plâtres antiques, pour compléter sa formation Marie-Lucie fréquente les ateliers de Billoul et d'André Lhote, l'Académie de La Grande Chaumière et l'Ecole des Beaux Arts.

C'est la compagnie de Jacques Hélion, de Kisling ou de Foujita, qu'elle retrouve avec ses camarades d'école, le soir dans les cafés de Montparnasse, lors de soirées de rapins.

Au cours de vacances passées à Ouistreham, Marie-Lucie Nessi fait la connaissance de Jean Valtat, fils unique de Louis Valtat. Ils se marient le 5 avril 1932.

Bien qu'encouragée par son beau-père Louis Valtat, Marie-Lucie Valtat ne trouve guère le temps de peindre étant dans l'obligation d'apporter son aide à l'activité de son mari, devenu le Docteur Jean Valtat.

Jusqu'à la déclaration de guerre de 1939, lors des vacances d'été, à bord d'une  » Amilcar  » achetée d'occasion, Marie-Lucie et Jean parcourent la plus part des pays d'Europe dont elle ramène de nombreuses aquarelles.

Jean Valtat voulait des enfants. Marie-Lucie met au monde Caroline en septembre 1940, Elisabeth en septembre 1942, et Louis-André en août 1944.

Le Docteur Jean Valtat n'ayant jamais eu d'autres enfants, Caroline, Elisabeth et Louis André sont par conséquent la seule descendance du peintre Louis Valtat.

En 1948, Jean Valtat, que d’autres attachements sentimentaux attirent hors de son foyer, décide une rupture complète et définitive. Il obtient le divorce en 1949, désormais Marie-Lucie et ses enfants n’existent plus pour lui.

Dans l’obligation de subvenir aux besoins de ses trois enfants, Marie-Lucie Nessi, espérant pouvoir y mettre à profit ses dons artistiques, lance une petite fabrique de céramique.

A partir de 1958 grâce à l'aide de sa belle-mère Suzanne Valtat, qui lui a gardé toute son affection, Marie-Lucie abandonne la céramique et se consacre enfin entièrement à la peinture.

Wally Findlay International Galleries lui signe un contrat d'exclusivité en 1972 qui lui apporte non seulement un peu d'aisance pécuniaire, mais aussi le plaisir de voir sa peinture appréciée par un public international. Désormais les vingt dernières années de sa vie s’écouleront plus paisiblement.